Tensions Villepin-Sarkozy devant les députés UMP

Publié le par P.A.

Le Premier ministre, Dominique de Villepin, et le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, se sont brièvement affrontés à la fin de la réunion du groupe UMP de l'Assemblée, apprend-on dans les entourages des deux rivaux.

Les débat se poursuivaient normalement sur le projet de loi relatif au droit opposable au logement et sur le texte relatif au statut pénal du chef de l'Etat lorsque la tension est monté d'un cran quand le député Jean-Luc Reitzer a interpelé les uns et les autres sur le "mauvais climat régnant au sein de l'UMP" à quatre jours du congrès d'investiture de l'UMP et à trois mois de l'élection présidentielle.

Dominique de Villepin est alors intervenu "avec fougue" pour défendre sa conception de la campagne pour l'élection présidentielle, pour plaider en faveur de la "diversité" au sein de l'UMP et expliquer sa décision de ne pas voter dimanche pour la désignation de Nicolas Sarkozy comme candidat de l'UMP au scrutin présidentiel.

Le président du groupe, Bernard Accoyer, qui s'est récemment rallié à la candidature du président de l'UMP, est intervenu pour plaider en faveur de l'unité avant que Nicolas Sarkozy prenne la parole afin d'expliquer sa position.

Les interventions des deux rivaux ont été ponctuées par les applaudissements de leurs supporters et par le brouhaha de leurs adversaires, a résumé un participant à cette réunion hebdomadaire du groupe UMP du Palais- Bourbon.

Les partisans du président de l'UMP étant les plus nombreux, l'intervention du chef du gouvernement a été la plus critiquée, a précisé ce même participant.

"Ils ont une peur bleue qu'il (Dominique de Villepin) soit candidat et s'il l'est il sera élu car les Français en ont assez des politiciens", a pour sa part déclaré le "villepiniste" Jean-Pierre Grand qui a dit avoir eu l'impression que, lors de cette réunion, le chef du gouvernement avait "fait un pas vers sa candidature" à l'Elysée.

Auparavant, en marge de la cérémonie de présentation de ses voeux à la presse, Jean-Louis Debré, le président de l'Assemblée, qui est un proche de Jacques Chirac, avait qualifié de "non évènement" le soutien apporté par Alain Juppé, maire de Bordeaux, à Nicolas Sarkozy.

"Ce n'est pas quelque chose de nouveau", avait-il dit. "Alain Juppé fait ce qu'il veut quand il veut", avait-il ajouté sur un ton agacé.

Source: Reuters

Publié dans 2007

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